Tout le monde ne sera pas logé comme St Eloi à Bordeaux
En pleine polémique sur la paroisse St Eloi qui est installée dans des bâtiments municipaux illégalement depuis 2004, une lettre reçue par de nombreuses associations Bordelaise passe inaperçue.
En effet, sous le principe de l’agenda 21 la mairie de Bordeaux a délivré une missive demandant aux associations de préciser l’utilisation faite des locaux municipaux afin de les mutualiser avec d’autres structures. Le partage de l’espace pour l’expression d’un maximum d’association pourrait paraître louable, quand on connaît la forte demande non résolue de locaux par les associations Bordelaise.
Seulement dans ce même courrier la ville précisait aux associations qu’elles devraient s’acquitter prochainement d’un loyer et des charges afférentes aux locaux loués.
Pour de nombreuses associations, la plus part gérées par de bénévoles au budget plus que fragile, cette nouvelle dépense est insupportable financièrement et au-delà pourrait mettre en péril leur pérennité. Pourtant ces associations avec leurs variétés rendent toutes des services immenses aux citoyens ,non pris en charge bien souvent par ailleurs, palliant à un besoin crucial pour la vie de la cité, renforcement du lien social, prise en charge de public spécifique, accompagnement de malade, ……
Alors, même s’il on ne veut polémiquer, on ne peut que souligner, se questionner sur la différence de traitement face à l’utilisation des bâtiments publics par la municipalité face à un groupe d’extrémistes religieux par rapport au tissus associatif local. D’un coté une utilisation illégale depuis 2004 de l’église St Eloi accepté par la ville de Bordeaux et de l’autre la remise en question pour de nombreuses structures associatives de leur survie sur le territoire Bordelais par la mise en place de nouvelles règles du jeu de l’utilisation de bâtiments publics.
Pourquoi une telle dissimilitude, quel est l’objectif de la ville de Bordeaux?
Nous ne pouvons accepter,de la ville de Bordeaux, d’une part cette différence de traitement et l'affaiblissement de la richesse associative Bordelaise. Je crois sincèrement à l’utilité sociale, publique, et à la nécessaire liberté d’expression portée par le travail associatif, bien souvent véritable et précieux aiguillon des politiques publiques.